Notreatout : réactivité et solutions adaptées à la taille des installations. De nombreux facteurs peuvent influer sur les quantités de boues produites par les unités industrielles ou les stations d'épuration urbaines. Leur déshydratation
Deuxprocédés sont disponibles : Séchage thermique (aucune installation sur le département de Seine-et-Marne, celle de Villeparisis ayant été démantelée), Séchage solaire (Ex : station d'épuration du Châtelet-en-Brie). 92% des boues produites en Seine-et-Marne font l’objet d’une déshydratation mécanique ou naturelle.
Lépandage du compost de boues pose aussi des problèmes. En France, mis à part dans les rares cas d’homologation du compost de boues, celui-ci est considéré comme un déchet. Dès lors, il est normal qu’une méfiance existe à son encontre. L’épandage des boues de la station d’épuration d’Achères qui traite une partie des eaux usées de l’agglomération parisienne suscite
Ace titre, et préalablement à tout épandage, il revient au producteur de boues de réaliser : Une étude préalable : Elle comprend l’analyse complète des caractéristiques de la station d’épuration, des boues produites, du contexte environnemental du périmètre d’épandage. Elle permet d’organiser la filière d’épandage et de
Lesstations d'épuration traitent les eaux usées collectées et produisent des eaux épurées et rejetées dans le milieu naturel et des résidus d'épuration qui sont les boues. Ces boues sont composées d'eau et de ma- tières organiques et minérales. Selon la taille des stations, leur siccité (pourcentage de matière sèche qu'elles
Ilexiste deux types de boues de station d’épuration qui constituent de bons substrats pour la méthanisation : Les boues primaires issues de la décantation directe de l’effluent brut dont on a enlevé les gros débris solides et les graisses après une étape de dessablage et dégraissage.
. La crainte des habitants face l'épandage de boues provenant d'une station d'épuration. Elles sont utilisées comme engrais naturel par des agriculteurs. Mais les riverains craignent une pollution à grande échelle. 55 communes des Yvelines sont concernées. "Ce que vous voyez là , ce sont les boues Hydreaulys. Elles sont entreposées là depuis déjà deux mois, elles ne sont toujours pas épandues. Elles sont à proximité de nos riverains qui subissent les mauvaises odeurs", déplore Thierry Navello, maire SE de Bréval Yvelines, en montrant des boues dans un champ. Sa municipalité fait partie des 55 communes concernées par l'épandage des boues de la station d'épuration de Saint-Cyr-l'Ecole. durée de la vidéo 02 min 09 Des boues provenant d'une station d'épuration répandues dans les champs créent la polémique dans les Yvelines • ©France 3 Paris - Île-de-France "Il y a là -dedans des métaux lourds"Malgré l'autorisation préfectorale délivrée début juin, élus et habitants se mobilisent. La pétition du maire de Bréval a récolté plus de 650 signatures. Principale préoccupation les risques sanitaires. "Ce sont des boues qui sont issues des stations d'épuration qui recueillent outre les excréments mais également les eaux usées de machines à lavée. Donc il y a là -dedans des métaux lourds et des nanoparticules médicamenteuses entre-autre", explique Thierry Navello. 29 agriculteurs ont accepté de recevoir gratuitement ces boues. Pour ce céréalier, c'est une alternative naturelle aux engrais chimiques. "Pour nous, la matière organique est capitale dans le sol, pour le faire vivre. C'est épuré, stocké, mis dans les champs, dans la terre. Cela ne coûte rien à la collectivité", indique Jean Fumery, agriculteur à Saint-Illiers-la-Ville 78. Les boues sont analysées avant épandageHydreaulys a accepté de ne pas répandre à moins de 35 mètres des habitations pour limiter les nuisances olfactives. Pour les nuisances chimiques et métaux lourds, selon eux, pas d'inquiétude à avoir. "Cette boue qui est produite sur la station d'épuration est analysée. Si elle montre qu'elle peut aller dans la filière d'épandage, elle y va. Si elle ne peut pas, il y a alors d'autres valorisations possibles. Le compostage en est un", affirme Sandrine Messager, ingénieure assainissement chez Hydreaulys. Le stockage des boues fait toujours débat et les réunions se multiplient entre les différents acteurs pour trouver une solution.
Pour faire suite à la circulaire du 2 Avril 2020 réglementant l’épandage des boues de station d’épuration dans le contexte du Covid-19, le Conseil d’Administration de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie et le Conseil d'Administration de l'Agence de l'Eau Seine Normandie ont décidé de mesures d’urgence exceptionnelles. AEAPPour faire suite à la circulaire du 2 Avril 2020 réglementant l’épandage des boues de station d’épuration dans le contexte du Covid-19, le Conseil d’Administration de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie du 7 Mai 2020 a décidé de mesures d’urgence exceptionnelles en faveur des collectivités et vidangeurs aides financières concernent les coûts liés à la gestion des boues non hygiénisées liquides traitement sur une autre station, traitement par une unité mobile de déshydratation ou en centre de compostage…, voire filière alternative au retour au aides sont proposées sous la forme de forfaits par m3 avec les montants suivants Forfait transport pour regroupement, mélange… 10 €/m3 transportésForfait traitement sur site 45€/m3 pour les collectivitésForfait pour les vidangeurs agrées couvrant le transport et le dépotage 30 €/m3A noter que ce dispositif est susceptible d’évoluer en fonction des nouvelles directives nationales sur le sujet, notamment pour la partie boues demande doit être préalable à tout commencement d’opération et regroupera si possible plusieurs stations ou sites de production pour un même demandeur doit compléter un formulaire en complément d’un courrier de sollicitation et d’un Relevé d’Identité Bancaire et l’adresser par courrier à Agence de l’eau Artois Picardie Aide relative à la gestion des boues Covid 200 rue Marceline - BP 818 59508 DOUAI cedexpar mail à l’adresse avec l’objet Boues CovidPour en savoir plus Conseil d’Administration de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie présidé par Michel Cadot, Préfet d’Ile-de-France, a adopté, ce lundi 11 mai 2020, plusieurs mesures d’urgence pour aider les acteurs de l’eau du bassin Seine-Normandie à faire face aux conséquences de la crise moment de la rédaction de ce N° PROmag, le Comité de bassin est en cours de consultation sur ces mesures; elle s’achèvera le 25 mai. L’Agence de l’Eau Seine-Normandie décide d’une subvention à hauteur de 80% des coûts réels engagés pour l’hygiénisation des boues des stations d’épuration afin de permettre leur épandage. L’objectif est d’accompagner les collectivités ou leurs délégataires, concernés par la mise en œuvre de solutions de gestion exceptionnelle des boues liée au Covid montant des travaux aidés doit être supérieur à 3 500 € TTC. Les stations industrielles ou mixtes recevant des eaux usées domestiques peuvent également être aidées, dans le respect des règles de l’encadrement européen. Cette mesure, adoptée par le conseil d’administration, mobilise une dotation exceptionnelle de 10 M€ et doit parallèlement faire l’objet d’un avis conforme du comité de bassin d’ici le 20 en savoir plus noter qu’il est prévu que ces aides puissent s’appliquer à titre rétroactif à toutes les dépenses éligibles engagées après le 2 avril adoption définitive de ces mesures d’urgence par les instances de bassin Seine-Normandie, le détail des modalités d’aides sera mis en ligne sur le site internet de l’agence de l’eau Seine Normandie
Ils ne veulent pas devenir la poubelle des villes ». Depuis quelques semaines, deux pétitions lancées sur Internet* connaissent un certain succès auprès des habitants de la campagne proche de Mantes-la-Jolie. A ce jour, ils sont près de 1300 a les avoir ruraux dénoncent l'épandage des boues de la station d'épuration Carré de Réunion », située sur la commune de Saint-Cyr-l'École, près de l'autoroute A12, et gérée par le syndicat intercommunal 000 t de résidus déposées chaque annéeCe centre qui traite les eaux usées de 14 villes autour de Versailles a obtenu l'autorisation de déposer 10 000 t de résidus chaque année dans 55 communes du département, dont une grande partie se situe autour de Bréval. La mairie de cette ville, menée par Thierry Navello DVD, est d'ailleurs à l'origine d'une des deux pétitions. Plus de 4 000 ha de champs et de terres agricoles sont concernés et l'épandage a déjà commencé. La campagne n'est pas une poubelle et se doit d'être respectée pour la faune, la flore et ceux qui ont choisi d'y vivre », écrit par exemple Denis sur l'une de ces pétitions. Il y a des champs aussi près de Versailles. Pourquoi ne pas déposer ces boues là -bas ? », s'interroge Franck, croisé à élus ne peuvent s'y opposerPrudents, les élus promettent de suivre les opérations de près. Nous n'avons pas la possibilité de nous opposer, rappelle calmement Alain Gagne, le maire SE de Boissy-Mauvoisin. Nous serons stricts sur le respect des règles édictées mais sur le fond, il ne faut pas oublier que l'épandage est une alternative réelle aux engrais chimiques. »Utilisée depuis une trentaine d'années, la dispersion des boues des stations d'épuration sur les terres agricoles offre effectivement une solution naturelle » au recyclage de ces un récent rapport, l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, rappelant la solidité du cadre réglementaire, indiquait que la concentration de certains métaux lourds comme le mercure ou le plomb pourrait poser problème au-delà d'un certain seuil. Toutes nos boues sont analysées », précise-t-on chez STATION D'ÉPURATION SE VEUT RASSURANTEL'épandage des boues d'une station d'épuration obéit à une réglementation très stricte. Il est par exemple encadré par un arrêté préfectoral et la transparence doit prévaloir. La direction d'Hydreaulys, le syndicat mixte qui pilote l'équipement Carré de Réunion à Saint-Cyr-l'École, rappelle l'importance de la concertation et de la communication auprès des habitants et des élus. Nous comprenons que cela puisse susciter des craintes, nous avons donc essayé de communiquer au maximum auprès des habitants mais aussi des élus, explique Claude Jamati, son président, également maire LR de Bailly. L'épandage se fera tous les trois ans par parcelle, pas plus. Les dépôts se feront approximativement d'avril à septembre à au moins 200 m des habitations. Quant aux odeurs, il y en aura peut-être de temps en temps mais il n'y a aucun danger pour les populations. »*
Publié le 22 janvier 1997 à 00h00 Suite à l'avis d'André Collet paru dans notre édition de samedi sur l'épandage des boues, le maire Jean Lozac'h répond. M. Collet se trompe de cible. Au nom du groupe d'opposition, M. Collet interpelle le maire pour la non-tenue d'un débat en conseil municipal au sujet de l'épandage des boues de la station d'épuration. Je sais que M. Collet, résidant en zone rurale, donc agricole, a fait de cette question son cheval de bataille. Mais trop, c'est trop le débat a eu lieu, une première fois au conseil municipal du 17 mai 1996, et sa relation occupe plusieurs pages du compte rendu de cette réunion. Il a eu lieu une deuxième fois le 12 juin 1996, quand les élus des conseils municipaux de Concarneau et de Trégunc, réunis au Sterenn, ont eu le loisir de poser toutes les questions qui les inquiétaient aux scientifiques et aux techniciens. La volorisation des boues de station d'épuration en agriculture est une pratique culturale mise en oeuvre par de nombreux agriculteurs à Trégunc, comme dans plusieurs communes françaises. Cette pratique est à la fois légale et réglementée. L'arrêté préfectoral du 12 décembre 1996 donne la liste des 17 agriculteurs de Trégunc demandeurs de ce mode de valorisation et précise la réglementation à appliquer. M. Collet en a eu connaissance. Il n'est pas du pouvoir du maire de modifier la loi ou la réglementation. Il n'est pas non plus en son pouvoir d'interdire à un cultivateur telle ou telle façon culturale. Il est, par contre, de son pouvoir de veiller à la stricte application de la réglementation, c'est ce à quoi il s'attachera dans le cadre de l'article 9 sanctions de l'arrêté préfectoral. Au nom du groupe d'opposition, M. Collet peut interpeller les agriculteurs sur les choix qu'ils ont faits pour la valorisation de leurs terres et ouvrir avec eux un débat. Mais est-ce vraiment opportun ? Une station d'épuration, qui est un service collectif, produit forcément des boues qu'il faut éliminer. En l'absence actuelle de solution alternative, je ne peux, au nom de la population, que remercier ces agriculteurs du concours qu'ils apportent à la collectivité. Concours utile, mais aussi économique, car il évite la flambée du prix du m3 d'eau assainie. Enfin, tous les responsables de stations d'épuration sont à la recherche d'un autre mode de traitement des boues. Nous participons à cette réflexion. mais quel sera le prix de ce nouveaux traitement ? Très élevé, c'est certain. Tout cela est largement connu et ne justifie pas aujourd'hui un nouveau débat ».
Satistiques mondialesSols et terres agricoles 78% des sols dégradés se situent dans des zones humides. Leur dégradation est rarement due à l'humidité. Les forêts représentent la majeure partie des terres dégradées. Les sols sont un élément essentiel de la biodiversité. De leur qualité et de leur préservation dépend aussi notre propre survie. Pourquoi ? Tout d’abord parce que 80% de la biomasse vivante vivent dans le sol. Il y a toute une vie souterraine sous nos pieds. Lire la suite 35 Millions de km2, soit le 1/4 des terres émergées sont soumis à un phénomène de dégradation. Lors de la dernière mesure, en 1991, ce taux n'était que de 15% ... Labourage Quand on laboure à plus de 10 cm de profondeur, on perturbe fortement l’équilibre de la vie souterraine. Le labourage contribue à tasser les sols, ce qui a pour conséquence que le sol sera moins aéré, l’oxygène ayant plus de mal à pénétrer. L’humus s’appauvrit. Plusieurs civilisations ont déjà disparu pour avoir épuisé leur terre. C'est le cas des Mésopotamiens, dont les cultures ont fini stérilisées par leur irrigation trop chargée en sels minéraux. Les peuples de la vallée de l'Indus, située dans l'actuel Pakistan, ont disparu pour la même raison. En 2002, la Commission européenne a lancé une politique de protection des sols. En effet, environ 16 % de la superficie de l'Union à 12, soit plus de 50 millions d'hectares, souffrent de dégradation, tandis que, dans les nouveaux Etats membres, elle atteint environ 35 %. Les atteintes sont variées érosion, atteinte à la biodiversité, chute de la teneur en matières organiques, contaminations, salinisation, urbanisation 4 Millions d'hectares C'est la superficie des terres africaines qu'ont acheté des pays européens pour atteindre leur objectif d'atteindre 10% d'agrocarburants dans les transports d'ici à 2020. Cette mainmise sur les terres est une menace pour la biodiversité, favorise la déforestation et concurrence l'agriculture africaine. 5 Etalement urbain La surface occupée par l’habitat a augmenté environ 5 fois plus vite que la population et environ 2 fois plus vite que le nombre de ménages sur la période 1992-2004 61%61 % des logements construits en moyenne annuelle entre 2000 et 2007 sont des maisons individuelles, contre 25 % en 1960 et 50 % au début des années quatre-vingt-dix. 1,3 kg. C'est la quantité de mercure que les orpailleurs illégaux utilisent pour extraire 1 kg d'or, selon le WWF.
épandage des boues de station d épuration