Manifestation, Théâtre, - McMurphy échappe aux travaux forcés en simulant la folie. A peine arrivé à l'hôpital psychiatrique, il décide[] Recherche de Territoires Recherche d'Annonces Recherche d'Évenements Le blog - l'actualité territoriale Se connecter Contribuer ! Recherche de Territoires Recherche d'Évenements Se connecter Contribuer ! Vol au-dessus
Volau-dessus d'un nid de coucou (One Flew Over the Cuckoo's Nest) est un film américain réalisé par Miloš Forman, sorti en 1975. Adaptation du roman éponyme de Ken Kesey paru en 1962 (qui avait déjà fait l'objet d'une adaptation au théâtre à Broadway en 1963), le film est récompensé par les cinq principaux Oscars du cinéma, dont celui du meilleur film ainsi que par
PrésentationVol au-dessus d'un nid de coucou + d'infos sur l'adaptation de Hervé Fonteny, d'après One flew over the cuckoo's nest de Dale Wasserman mise en scène Hervé Fonteny Accueil En savoir + Bios Vidéo (s) Dates
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Volau-dessus d’un nid de coucou Une pièce de Dale Wasserman D'après un roman de Ken Kesey Traduction, adaptation et mise en scène Michel Monty Durée 1 heure et 40 minutes
Magistralementadapté au cinéma en 1976 par Milos Forman, « Vol au-dessus d’un nid de coucou », roman de Ken Kesey, a inspiré Martin Legros : il l’a monté avec des
. Un compte rendu de la revue Jeu Ce document est le compte-rendu d'une autre oeuvre tel qu'un livre ou un film. L'oeuvre originale discutée ici n'est pas disponible sur cette plateforme. Numéro 60, 1991, p. 175–178 Tous droits réservés © Cahiers de théâtre Jeu inc., 1991
Autopsie d’une société souffrante ©François Laplante Delagrave Par Marie-Claude Lessard D’abord un roman de Ken Kesey paru en 1962, puis une pièce de théâtre de Dale Wasserman montée un an plus tard et finalement un long-métrage culte de Milos Forman, lauréat de l’Oscar du meilleur film en 1976, Vol au-dessus d’un nid de coucou, avec ses troublantes observations sur une société obsédée par la catégorisation de ses habitants, continue d’être une oeuvre marquante et pertinente encore aujourd’hui. C’est ce que la relecture de cette création par le Théâtre du Rideau Vert nous permet de constater, bien qu’elle s’avère imparfaite et légèrement décevante. En pleine époque où la lobotomie et les électrochocs constituent la solution pour enrayer les maux d’ordre psychologique, l’escroc Randall McMurphy Mathieu Quesnel feint la folie afin d’éviter la prison, pensant naïvement qu’il ne finira pas comme ses nouveaux locataires. Celui qui adore défier l’autorité se retrouve donc dans l’aile psychiatrique d’un hôpital contrôlé d’une main de fer par Mme Ratched Julie Le Breton, une garde d’une douce beauté terriblement trompeuse. ©François Laplante Delagrave Fenêtres barricadées. Uniformes d’un blanc immaculé. Murs délabrés faits de béton et de céramique bleu pastel. Pas de doute, le décor signé Olivier Landreville nous plonge instantanément dans un centre de santé des années 60 en cruel manque de ressources. Il crée à lui seul un climat inquiétant et oppressant. Malheureusement, les changements apportés au texte par Michel Monty, qui propose volontairement? une mise en scène froide et sans éclat, ne maintiennent pas les tensions conflictuelles entre les intervenants et les patients. L’oeuvre de Kesey soulève de nombreuses interrogations sur le sens véritable du mot malade ». Et si c’est la société, avec sa volonté malsaine de conformisme, qui rend les êtres psychologiquement instables? À trop vouloir restreindre la liberté, est-ce que ce sont les médecins et les gardes qui causent les troubles? Cette dualité, palpable dans toutes les répliques de la pièce, ne se reflète pas dans l’énergie de la plupart des comédiens. Il faut dire que les ruptures de ton et de langage ne les aident pas à demeurer investis et font tomber à plat des scènes pivots comme le party interdit et la finale. Ceci dit, certains parviennent à se démarquer positivement. Maîtrisant le bégaiement, Renaud Lacelle-Bourdon ne laisse pas cette caractéristique venir faire obstacle à son jeu et aux intentions émotives qu’il doit délivrer. Il campe avec crédibilité l’impossible quête d’émancipation de Billy, ce personnage injustement prisonnier par la peur du monde extérieur alimentée par sa mère et les interventions faussement maternelles de Ratched. De son côté, Stéphane Demers incarne à la perfection les gestes maniérés de cet attachant Harding aux prises avec des questionnements sur son orientation sexuelle. Dans le rôle du Chef Bromden, Jacques Newashish offre une interprétation touchante, spécialement lorsqu’il livre des chants autochtones. Mathieu Quesnel traduit le dynamisme et la fougue de McMurphy en courant d’un bout à l’autre de la scène, en parlant et en riant fort, mais l’émotion n’y est pas. On ne voit que du cabotinage. Julie Le Breton insuffle à sa garde un instinct protecteur qui ne colle pas à l’image aveuglément stricte du personnage. Cette infirmière agit aussi méchamment en pensant véritablement poser les bonnes décisions pour le bien-être de ses patients. ©François Laplante Delagrave Intérieurement, elle n’est pas aussi cruelle, mais les spectateurs ne peuvent en aucun cas percevoir cette humanité à travers la façade rigide, sans quoi la relation de pouvoir entre McMurphy et Ratched ne fonctionne pas, et c’est exactement le cas ici. Grande et sublime actrice, Le Breton rend efficacement les pertes de contrôle et la peur. Seulement, il ne fallait pas que ce personnage les laisse paraître. Elle doit plutôt uniquement dévoiler une retenue dissimulant une rage sur le point d’exploser qui donne froid dans le dos. Vol au-dessus d’un nid de coucou est à l’affiche au Théâtre du Rideau Vert jusqu’au 23 avril 2017. Texte révisé par Annie Simard
Alors qu'il lutte contre un double cancer depuis 2017, Bernard Tapie reste un homme combatif l'ancien président de l'Olympique de Marseille se prépare déjà à renouer avec le théâtre au printemps 2020 pour fêter les 20 ans de la pièce "Vol au-dessus d'un nid de coucou". "Des gens ont envie de me voir et la seule façon que jai de les rencontrer, c’est d’être sur scène", se réjouit-il. "Et ce sont les producteurs américains de la pièce Vol au-dessus d’un nid de coucou qui ont appelé mon agent pour lui dire que, vingt ans après, ce serait génial si j’acceptais de refaire une vingtaine ou une trentaine de représentations. Ce qui m’a énormément touché", rapporte Nice Matin. Mais le temps est compté, même si les médecins ne savent pas encore combien de mois ou d'années sa santé peut se maintenir. Faute de traitement approprié à son double cancer, Bernard Tapie n'a pas reçu de soins depuis l'été 2019. Une prise de conscience douloureuse"Cette maladie a une vertu, en quelque sorte, à la fois épouvantable et très intéressante. À n’importe quel âge, y compris à 80 ans, on se dit qu’on a le temps. Toute notre vie se déroule comme si nous étions presque sûrs d’être tous immortels. ... D’un seul coup, on vous apprend que vous avez le cancer, et c’est comme si l’on vous remettait le passeport. Vous prenez conscience.....", reconnaît Bernard Tapie, qui reste confiant et qui ne manque pas de saluer le travail du corps médical. "C'est là que les médecins sont formidables on croit qu'ils abandonnent alors qu'ils étudient, lisent tout et se renseignent". Quant aux erreurs du passé, Bernard Tapie regrette mais considère avoir suffisamment payé le prix de ses méfaits. "Quand vous vous comportez mal et que cela montre une personnalité qui n’est pas la vôtre, vous en payez le prix .... La prison? Il y a deux peines l’enfermement et le remords .... Oui, j’ai vécu des moments dramatiques", déplore-t-il. Réforme des retraites "les deux camps ont raison"Sur l'actualité, particulièrement houleuse au 19e jour de mobilisation contre le projet de réforme des retraites du gouvernement, l'homme d'affaires ne se positionne pas, considérant les deux camps légitimes dans leurs démarches. "On ne peut pas dire aujourd’hui que le conflit est le fait de gens qui réclament indûment et de gestionnaires qui auraient tort de vouloir réduire la dépense. Car les deux ont raison ceux qui gueulent parce que le contrat de travail qu’ils ont signé n’est pas respecté et ceux qui, en responsabilité, doivent éviter une situation telle que la Grèce l’a connue, dans l’impossibilité de faire face à la dette". L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail. Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien S’abonner à la Newsletter RTL Info
"Vol au-dessus d'un nid de coucou"Bernard Tapie est engagé dans un combat judiciaire et se bat courageusement contre la maladie. Bernard Tapie souhaitait remonter sur scène et être à l'affiche de "Vol au-dessus d'un nid de coucou" aux Folies Bergères en mai prochain. Il va devoir reporter cet événement. Bernard Tapie est contraint de reporter ses engagements au théâtre pour suivre un nouveau traitement avec Atlantico RédactionBernard Tapie est contraint de reporter la pièce "Vol au-dessus d'un nid de coucou" de Dale Wasserman. Il devait jouer cette pièce de théâtre à partir du 20 mai aux Folies Bergères. Un communiqué a été transmis à l'AFP par le metteur en scène Philippe Hersen "Bernard Tapie et son metteur en scène Philippe Hersen ont décidé de reporter la pièce Vol au-dessus d'un nid de coucou. […] Bernard Tapie ne baisse pas les bras et est bien décidé à assurer ses engagements pour cette pièce entre septembre et décembre prochains". Bernard Tapie lutte depuis plusieurs mois contre un cancer métastasé. Il "suit un nouveau traitement expérimental en Belgique, très dur à supporter, qui le fatigue énormément et qui lui fait perdre sa voix", d'après le communiqué. Philippe Hersen avait dévoilé ce nouveau projet théâtral ambitieux en décembre dernier. Bernard Tapie souhaite remonter sur scène à la manière de Johnny Hallyday avec la tournée des Vieilles Canailles alors que le chanteur luttait contre la maladie. Bernard Tapie avait prévu de jouer 25 fois au maximum à Paris, à raison de quatre à cinq représentations par semaine. Il avait même évoqué la possibilité d’une petite tournée en province à l’automne PostMots-ClésThématiques
VOL AU DESSUS D’UN NID DE COUCOU STEPHANE DEURAT REPREND KEN KESEY Vol au dessus d’un nid de coucou » / Ken Kese / mise en scène Stéphane Daurat / Theatre 13 Paris / jusqu’au 15 avril. Mettre en scène un culte comme Vol au dessus d’un nid de coucou veut dire prendre le risque de tomber dans le déjà vu. Ressusciter le célèbre roman de Ken Kesey pour la scène théâtrale afin d’en faire une histoire captivante requiert un talent non négligeable. Cependant Stéphane Daurat, metteur en scène et acteur de la pièce dans le rôle de Martini, y parvient brillamment. Le public applaudit maintes fois tout au long de la représentation, il s’émeut. Ses murmures semblent vouloir encourager et supporter les patients de l’établissement psychiatrique tout en oubliant qu’il s’agit de comédiens en train de jouer leur rôle. Mais si le déroulement de l’histoire est bien connu et la construction de la scène qui inclue personnages, costumes, décors, décalque le film de Milos Forman de 1974, Qu’est-ce qui rend cette pièce si passionnante ? L’incontestable habileté des comédiens est l’une des réponses. Ces talents sont réunis dans la compagnie Caravane dont l’esprit se concrétise dans un théâtre qui renvoie à l’humanité. Pour y parvenir la compagnie prend en considération les hontes, les joies, les angoisses, les fiertés, les incohérences et les espérances de cette humanité. Dans Vol au dessus d’un nid de coucou chacun d’entre eux met en scène une part de cette humanité, en insistant sur ses l’un des personnages souligne lors d’une des séances de thérapie de groupe, le service de psychiatrie, dans lequel se déroulent les vies de ces hommes, devient l’allégorie de notre société. Ainsi la réflexion sur l’homme et sur la société où nous vivons dépasse rapidement le cadre de l’hôpital psychiatrique. Voici la réussite de cette mise en scène l’histoire est encore aujourd’hui d’une actualité remarquable. Les potentialités des relations humaines et de la solidarité sont mises en valeur dès le début et leur puissance dépasse les règles perverses et aveugles que l’institution psychiatrique représente. Comment ne pas trouver actuel ce discours aujourd’hui où la reconnaissance de la souffrance de l’autre et la nécessité d’une intervention sont mises en danger, voire stigmatisés. Le personnage de Chef Bromden, replié volontairement sur soi-même, parait avoir perdu toute confiance envers l’homme. Toutefois ses mots semblent être prononcés pour ce public en salle, dans l’espoir d’un changement, et puisque il est le seul à parvenir à la liberté, il incarne l’espoir. Ce prophète, lors de ses réflexions solitaires, nous confie la terrifiante vérité nous sommes les produits de leurs échecs. Ces mots franchissent le contexte de la petite société – hôpital psychiatrique où il est enfermé pour parler du destin de tous les hommes de cette société. Les lapins dont parle le personnage de Herding sont les faibles pour lesquels il n’y a pas de place, tous ceux qui ne rentrent pas dans les cases de la normalisation opérée par la société. Comment donner voix à ceux qui aspirent à la liberté ? Le docteur Spivey, garant de la protection et de la réhabilitation des patients, est un personnage muet qui ne prend pas ses responsabilités face à la souffrance et aux abus. Il devient la métaphore de l’impuissance des institutions et des politiciens dont les échecs sont pour l’homme source de solitude et désillusion. La pièce rejette la facilité avec laquelle l’homme est étiqueté ainsi que la barrière entre ce qui est normal et ce qui ne l’est pas. L’écoute et la confiance en l’autre sont des valeurs mises en premier plan. Tout cela fait la force de cette pièce en tant qu’hommes nous avons besoin de voir réhabilitées ces valeurs. C’est pourquoi le choix de mettre en scène Vol au dessus d’un nid de coucou aujourd’hui est visiblement aussi pertinent que souhaité. Cristina Catalano jusqu’au 15 avril au Théâtre 13 – Paris / rens.
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