Elles expliquent que ce qui est important pour elles, c'est de repousser la question de la santé dans un coin pour vivre au mieux. La maladie et la mort, ça ne les intéresse pas. "Ce qui compte à leurs yeux, c'est de continuer à vivre "dans le quotidien, et à fonctionner comme elles ont toujours fonctionné" ajoute Véronique Fournier. LeCDC précise que « pour 6 % des décès, le Covid-19 est la seule cause mentionnée ». Cela ne signifie pas que seuls 6 % des morts recensées par le CDC sont dues au Covid. Ilest décédé à l’âge de 50 ans en janvier 2020 des suites d’une longue maladie qui n’était autre qu’un cancer. Au moment de sa mort, de nombreuses personnalités ont tenu à lui Connupour avoir prêté ses traits au patriarche Ingalls dans La petite maison dans la prairie, Michael Landon s'est éteint le 1er juillet 1991. Quelle a donc été la cause de sa soudaine Samedi6 août, le chanteur Daniel Lévi, qui interprétait Moïse dans la comédie musicale "Les Dix Commandements" est mort des suites d'un cancer du côlon. Il avait révélé être atteint de ChezDuras la mort peut être vécue plusieurs fois, c'est un état de fait, une condition temporaire de l'être humain. Elle se caractérise par une absence d'amour, des lacunes graves dans sa vie . 01 Il y avait quelqu’un de malade, Lazare, de Béthanie, le village de Marie et de Marthe, sa sœur. 02 Or Marie était celle qui répandit du parfum sur le Seigneur et lui essuya les pieds avec ses cheveux. C’était son frère Lazare qui était malade. 03 Donc, les deux sœurs envoyèrent dire à Jésus Seigneur, celui que tu aimes est malade. » 04 En apprenant cela, Jésus dit Cette maladie ne conduit pas à la mort, elle est pour la gloire de Dieu, afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. » 05 Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare. 06 Quand il apprit que celui-ci était malade, il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait. 07 Puis, après cela, il dit aux disciples Revenons en Judée. » 08 Les disciples lui dirent Rabbi, tout récemment, les Juifs, là-bas, cherchaient à te lapider, et tu y retournes ? » 09 Jésus répondit N’y a-t-il pas douze heures dans une journée ? Celui qui marche pendant le jour ne trébuche pas, parce qu’il voit la lumière de ce monde ; 10 mais celui qui marche pendant la nuit trébuche, parce que la lumière n’est pas en lui. » 11 Après ces paroles, il ajouta Lazare, notre ami, s’est endormi ; mais je vais aller le tirer de ce sommeil. » 12 Les disciples lui dirent alors Seigneur, s’il s’est endormi, il sera sauvé. » 13 Jésus avait parlé de la mort ; eux pensaient qu’il parlait du repos du sommeil. 14 Alors il leur dit ouvertement Lazare est mort, 15 et je me réjouis de n’avoir pas été là, à cause de vous, pour que vous croyiez. Mais allons auprès de lui ! » 16 Thomas, appelé Didyme c’est-à-dire Jumeau, dit aux autres disciples Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui ! » 17 À son arrivée, Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà. 18 Comme Béthanie était tout près de Jérusalem – à une distance de quinze stades c’est-à-dire une demi-heure de marche environ –, 19 beaucoup de Juifs étaient venus réconforter Marthe et Marie au sujet de leur frère. 20 Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus, elle partit à sa rencontre, tandis que Marie restait assise à la maison. 21 Marthe dit à Jésus Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. 22 Mais maintenant encore, je le sais, tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. » 23 Jésus lui dit Ton frère ressuscitera. » 24 Marthe reprit Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour. » 25 Jésus lui dit Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra ; 26 quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » 27 Elle répondit Oui, Seigneur, je le crois tu es le Christ, le Fils de Dieu, tu es celui qui vient dans le monde. » 28 Ayant dit cela, elle partit appeler sa sœur Marie, et lui dit tout bas Le Maître est là, il t’appelle. » 29 Marie, dès qu’elle l’entendit, se leva rapidement et alla rejoindre Jésus. 30 Il n’était pas encore entré dans le village, mais il se trouvait toujours à l’endroit où Marthe l’avait rencontré. 31 Les Juifs qui étaient à la maison avec Marie et la réconfortaient, la voyant se lever et sortir si vite, la suivirent ; ils pensaient qu’elle allait au tombeau pour y pleurer. 32 Marie arriva à l’endroit où se trouvait Jésus. Dès qu’elle le vit, elle se jeta à ses pieds et lui dit Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. » 33 Quand il vit qu’elle pleurait, et que les Juifs venus avec elle pleuraient aussi, Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé, 34 et il demanda Où l’avez-vous déposé ? » Ils lui répondirent Seigneur, viens, et vois. » 35 Alors Jésus se mit à pleurer. 36 Les Juifs disaient Voyez comme il l’aimait ! » 37 Mais certains d’entre eux dirent Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? » 38 Jésus, repris par l’émotion, arriva au tombeau. C’était une grotte fermée par une pierre. 39 Jésus dit Enlevez la pierre. » Marthe, la sœur du défunt, lui dit Seigneur, il sent déjà ; c’est le quatrième jour qu’il est là. » 40 Alors Jésus dit à Marthe Ne te l’ai-je pas dit ? Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. » 41 On enleva donc la pierre. Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit Père, je te rends grâce parce que tu m’as exaucé. 42 Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ; mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. » 43 Après cela, il cria d’une voix forte Lazare, viens dehors ! » 44 Et le mort sortit, les pieds et les mains liés par des bandelettes, le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit Déliez-le, et laissez-le aller. » 45 Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui. 46 Mais quelques-uns allèrent trouver les pharisiens pour leur raconter ce qu’il avait fait. 47 Les grands prêtres et les pharisiens réunirent donc le Conseil suprême ; ils disaient Qu’allons-nous faire ? Cet homme accomplit un grand nombre de signes. 48 Si nous le laissons faire, tout le monde va croire en lui, et les Romains viendront détruire notre Lieu saint et notre nation. » 49 Alors, l’un d’entre eux, Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là, leur dit Vous n’y comprenez rien ; 50 vous ne voyez pas quel est votre intérêt il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple, et que l’ensemble de la nation ne périsse pas. » 51 Ce qu’il disait là ne venait pas de lui-même ; mais, étant grand prêtre cette année-là, il prophétisa que Jésus allait mourir pour la nation ; 52 et ce n’était pas seulement pour la nation, c’était afin de rassembler dans l’unité les enfants de Dieu dispersés. 53 À partir de ce jour-là, ils décidèrent de le tuer. 54 C’est pourquoi Jésus ne se déplaçait plus ouvertement parmi les Juifs ; il partit pour la région proche du désert, dans la ville d’Éphraïm où il séjourna avec ses disciples. 55 Or, la Pâque juive était proche, et beaucoup montèrent de la campagne à Jérusalem pour se purifier avant la Pâque. 56 Ils cherchaient Jésus et, dans le Temple, ils se disaient entre eux Qu’en pensez-vous ? Il ne viendra sûrement pas à la fête ! » 57 Les grands prêtres et les pharisiens avaient donné des ordres quiconque saurait où il était devait le dénoncer, pour qu’on puisse l’arrêter. C'est la maladie génétique la plus répandue en France et dans le monde. La drépanocytose est une maladie du sang provoquant des symptômes de sévérité variable. Comment la soigner ? Comment vivre avec cette maladie ? Rédigé le 19/06/2018, mis à jour le 02/06/2022 Qu'est-ce que la drépanocytose ? Marina Carrère d’Encausse et Régis Boxelé expliquent la drépanocytose. C'est la première maladie génétique dans le monde avec une estimation de plus de 5 millions d'individus atteints source Orphanet. C'est aussi la maladie génétique la plus répandue. En France, près de 466 enfants naissent chaque année avec une drépanocytose, également appelée anémie falciforme, selon le Vidal. On compte entre 15 et malades d'après les associations. La région d'Ile-de-France et l'Outre-mer sont les régions les plus touchées, puisqu'elles concentrent davantage de populations africaines, antillaises, maghrébines, moyen-orientales ou indiennes. Le nom "drépanocytose" vient du grec drepanon qui signifie faucille, car dans cette maladie, certains globules rouges prennent une forme de faucille ou de croissant. Un globule rouge sain est circulaire, alors qu'un globule rouge caractéristique de la maladie est déformé. Cette anomalie est due à une mutation génétique au niveau de l'hémoglobine, substance contenue dans les globules rouges et qui sert à transporter l'oxygène dans le corps. L'hémoglobine est constituée de 4 chaînes, assemblées entre elles deux chaînes alpha et deux béta. Dans le cas de la drépanocytose, ce sont les chaînes béta qui sont anormales. Par conséquent, les globules rouges deviennent plus rigides et peuvent obstruer la circulation sanguine, dans les vaisseaux et empêcher la distribution de l'oxygène dans l'organisme. Cela entraîne une série de complications graves comme une anémie qui se manifeste par un essoufflement, une fatigue, une paleur de la peau, des verties..., une insuffisance respiratoire, mais aussi des crises vaso-occlusives très douloureuses qui surviennent dans différentes parties du corps os, abdomen, rein, cerveau, rétine..., ou la formation d'ulcères. Dans les cas les plus graves, un accident vasculaire cérébral peut survenir et aller jusqu'à entraîner le décès. Les patients ont aussi un risque plus élevé de contracter de graves infections bactériennes en raison d'une destruction progressive de la rate, organe-clé pour la destruction des globules rouges et leur recyclage, qui ne remplit plus son rôle dans le système immunitaire. Les manifestations et la sévérité de la maladie sont très variables d'une personne à l'autre, mais aussi chez une même personne, d'une période à l'autre. La drépanocytose touche autant les hommes que les femmes. Repérer les dommages de la drépanocytose Mallaury, une jeune fille de 16 ans, est atteinte de la drépanocytose. Elle réalise chaque année un bilan pour repérer les dommages éventuels de la maladie. Parmi les mesures préventives mises en place pour une meilleure prise en charge de la drépanocytose, un bilan annuel est organisé pour chaque enfant dès la première année de vie et jusqu'à ses 18 ans. Ce bilan permet de repérer les dommages éventuels sur les organes. Durant ce bilan, les patients passent une batterie d'examens pour vérifier que leurs organes n'ont pas souffert de la maladie. Le bilan commence par un examen clinique avec le médecin référent qui suit le patient depuis sa naissance coloration de l'œil, mobilité des articulations, auscultation des voies respiratoires... Même une petite bronchite peut alerter le médecin car le système immunitaire des malades est fragilisé. Les risques d'infection sont donc plus importants pour ces patients drépanocytaires. Un examen approfondi de la respiration des patients est également réalisé. Les médecins essaient de mesurer la vitesse du souffle, les capacités pulmonaires et aussi la quantité d'air que le malade peut mobiliser. Car la drépanocytose a aussi un effet sur les poumons et donc le souffle. Pour compléter l'examen des voies respiratoires, les malades effectuent une radio du thorax. Le marathon médical se poursuit avec un examen déterminant pour détecter d'éventuelles complications neuro-vasculaires une échographie du crâne. L'échographie du crâne permet d'étudier la circulation du sang dans les artères cérébrales. Les globules rouges malades sont rigides, collants et ils abîment les parois artérielles qui vont réagir en s'épaississant ce qui entraîne un rétrécissement de l'artère et au maximum une occlusion complète de l'artère. Cela peut alors gêner l'oxygénation du cerveau en aval. Le radiologue explore ensuite les artères carotides au niveau des cervicales. Puis il procède à l'échographie abdominale pour regarder le foie et les voies biliaires, souvent détériorés par la drépanocytose. Enfin le dernier examen réalisé est une échographie cardiaque. Il est primordial de surveiller la fonction cardiaque des malades drépanocytaires sur le long terme. Le cœur peut en effet être un peu dilaté, et la dilatation excessive peut fatiguer le cœur sur le long terme. Les résultats de ces différents examens sont délivrés par le médecin référent quelques jours après le bilan. Un certain nombre de complications chroniques peuvent survenir chez l'adulte et nécessitent un dépistage régulier complications articulaires, hypertension artérielle pulmonaire, atteinte cardiaque, rénale, oculaire ou encore hépatique au niveau du foie. Un trouble de l'érection ou un priapisme érection prolongée et douloureuse peut survenir également, ou un ulcère au niveau des jambes, etc. L'évolution est très variable d'une personne à l'autre mais elle est freinée par une bonne prise en charge médicale. Certains traitements peuvent améliorer considérablement la maladie. Ainsi l'hydroxyurée est une chimiothérapie qui permet de réduire significativement la fréquence des crises douloureuses chez l'enfant. Avant la découverte de ce traitement, il y a 20 ans, près de la moitié des malades mourait avant l'âge de 50 ans. Vivre avec la drépanocytose et ses traitements Dulce suit depuis une dizaine d’années des échanges transfusionnels. Si la maladie ne se guérit pas encore, on peut traiter les symptômes et prévenier certaines complications. Les douleurs sont traitées par des antalgiques et nécessitent parfois de la morphine tant elles sont importantes. L'oxygénothérapie peut être utilisée et fait appel à l'administration d'oxygène, grâce à un concentrateur d'oxygène. Les formes sévères de la maladie se traite par un traitement de fond, l'hydroxyurée ou hydroxycarbamide. Elle peut diminuer la fréquence des crises vaso-occlusives très douloureuses. Le traitement est incompatible avec une grossesse et les femmes doivent prendre une contraception, il pourrait avoir une influence sur la fertilité masculine un prélèvement de sang est habituellement fait avant le début du traitement. Les complications sont traitées au cas par cas transfusion pour soigner une anémie, soins locaux pour les ulcères, opération des calculs biliaires, médicaments protecteurs du rein, kinésithérapie respiratoire en cas de pneumonie,... Les échanges transfusionnels et la greffe de cellules souches Lorsque l'hydroxycarbamide n'est pas assez efficace, en général chez l'adolescent et l'adulte, les médecins peuvent proposer des échanges transfusionnels, autrement dit une saignée pour soustraire les globules rouges anormaux et des transfusions sanguines multiples qui vont permettre de remplacer les globules rouges anormaux de la personne drépanocytaire par des globules rouges normaux provenant de donneurs de sang sains. Les patients drépanocytaires ont besoin de transfusions sanguines régulières pour suppléer au manque d'hémoglobine et rester en vie. Mais, à la longue, ces transfusions entraînent une surcharge en fer dans les organes qui nécessitent un traitement secondaire. La solution pourrait venir de la greffe de cellules souches, par le biais d'une greffe de moelle osseuse, et elle permet d'obtenir la guérison dans 85% des cas. Les cellules souches sont les cellules à l'origine de toutes les cellules du sang, dont les globules rouges. En détruisant la moelle osseuse du malade et en la remplaçant par celle d'un donneur, il y a possibilité d'obtenir une guérison totale. Peu de patients sont greffés chaque année car la greffe est réservée aux formes très sévères de la maladie ou en cas de risque de mortalité précoce ; c'est en effet un traitement très lourd, nécessitant 6 semaines d'hospitalisation et pouvant provoquer des complications parfois mortelles. C'est pourtant le seul traitement curatif. La limite, c'est que ce traitement requiert un donneur compatible, un frère ou une sœur, mais c'est le seul traitement curatif de la maladie à l'heure actuelle. Les espoirs de la thérapie génique La thérapie génique, qui consiste à réparer le gène défectueux, offre un espoir considérable aux patients. En 2022, un essai de phase I/II a étudié la piste de modifier les cellules souches d'un patient en réparant le gène et à lui transplanter à nouveau. Cette technique a amélioré l'état de santé de 3 patients atteints de drépanocytose. Drépanocytose trop peu de donneurs de sang compatibles En France, les réserves de sang sont en dessous du seuil d’alerte. Cette situation impacte directement les drépanocytaires car à cette pénurie s’ajoute celle de la difficulté à récolter du sang de donneurs ethniquement proche des malades, du sang plus compatible. Pour trouver les lieux de collecte et donner votre sang, rendez-vous sur En savoir plus sur drépanocytose Sur Pour ne manquer aucune info santé, abonnez-vous à notre newsletter ! La famille de Christophe a expliqué dans un communiqué que le chanteur de 74 ans était mort des suites d'un emphysème. Il n'a pas été confirmé s'il avait été testé positif au coronavirus. Un emphysème est une maladie inflammatoire chronique des bronches. Cette pathologie se caractérise par la présence de bulles d'air, du gaz, dans les poumons. Bulles qui vont progressivement détruire les alvéoles et les vaisseaux sanguins de l'organe. Au début de la maladie, les difficultés respiratoires sont ponctuelles, puis elles deviennent chroniques, et ne surviennent pas uniquement pendant un effort. Comme le souligne Santé Magazine, toux et fatigue peuvent être associées à ces problèmes respiratoires. À terme, un emphysème provoque une insuffisance respiratoire ou une infection grave. Si l'on ne sait pas officiellement si Christophe avait contracté le Covid-19, on sait cependant que les patients atteints d'emphysème ou d'un autre type de bronchopneumopathies chroniques obstructives sont plus à risque de développer une forme grave du nouveau coronavirus. Je n’ai pas un âge canonique. Mais je reconnais que, longtemps, j’ai souffert de cette angoisse de mort. Je me suis rendu compte que, l’âge aidant, je pouvais ressentir une certaine forme de peur de la mort. Je sais que je vais mourir. En soi, ce n’est pas vraiment un problème. Ce qui m’a plus posé problème, c’est de faire un point sur ma vie. Et, partant, sur ma mort. Pendant la moitié de ma vie, je me suis employé à chercher le sens de ma vie. Et, c’est le cas de le dire, je suis parti dans tous les sens. J’ai brûlé ma vie. Brulée d’une façon telle que j’ai longtemps craint que cela me rapproche de la mort. Mais, fondamentalement, pourquoi avoir peur de la mort? Je pense que c’est assez simple. Pour ne pas écrire, simpliste. Les causes de l’angoisse de mortDéfinition de l’angoisse de mortAngoisse de mort imminenteAngoisse de mort La peur de mourir de façon soudaineAngoisse de mort Peur de s’évanouir et de mourirAngoisse de mort La peur de mourir dans son sommeilAngoisse de mort La peur d’aller dormirAngoisse de mort existentielleAngoisse de mort La perte de contrôle sur soiL’angoisse de mort en psychanalyseAngoisse de mort La peur du néantSymptômes d’angoisse de mortComment gérer une angoisse de mort?Que faire quand on souffre d’une angoisse de mort?Comment soigner une angoisse de mort?Peur de la mort Pourquoi avons-nous peur de perdre la vie thanatophobie?Peur de la mort et angoisse existentiellePeur de la mort Les symptômes de la thanatophobiePeur de la mort Comment apaiser ce qui s’apparente à une phobie?Peur de la mort Les traitements médicamenteuxPeur de la mort Comment s’en sortir grâce à la thérapie comportementale Les causes de l’angoisse de mort Nous nous posons tous des questions sur notre vie. Plus spécifiquement, sur le sens de notre vie. A tout le moins, de notre vie de notre vivant. Mais aussi par delà la mort. Si je fais le point sur ma vie, qu’en aurais-je fait? Serais-je fier du parcours accompli? Aurais-je satisfait à mes projets? In fine, ma vie aurait-elle eu un sens? Dans le cas contraire, je peux craindre de mourir sans avoir réussi ma vie. Soit écrit en passant, j’ai du la rater. Pour partie à tout le moins. En effet, pour paraphraser un publicitaire, à 40 ans, je n’avais pas de Rolex™. Malgré l’absence de ce marqueur social, j’avais changé. Mais aurais-je le temps de tout faire? Autant de questions à propos desquelles j’ai fini par lâcher prise. Mais, pour y réussir, il m’a fallu répondre à quelques questions existentielles. Effectivement, au sujet de l’angoisse de mort, il y a plusieurs éléments à distinguer. S’agit-il de l’un des types d’angoisse ci-après Angoisse de mort imminente Angoisse de mourir pendant le sommeil Angoisse de mort existentielle Trouble panique Partant, quels sont les différents symptômes associés à ces angoisses? Enfin, comment traiter cette angoisse de mort, ou cette peur de la mort? Définition de l’angoisse de mort Pour essayer de marquer ces différences et de mieux comprendre de quoi il s’agit, je vais essayer d’apporter une définition à l’angoisse de mort sachant que, peur de la mort et angoisse de mort ont un lien avec confiance en soi et… lâcher prise. Comme vous l’aurez souvent remarqué sur ce blog, quand il est fait mention d’angoisses, il s’agit d’une peur matérialisée par un évènement. Ou par la crainte que quelque chose se passe à propos d’un sujet précis. Vous pouvez avoir peur de la mort d’une façon générale. Ce qui est bien normal. C’est humain. Tout comme vous pouvez souffrir d’angoisse de mort à la suite d’une annonce d’une mort – précise ou programmée – à venir vieillesse, maladie. Dans votre quotidien vous pouvez craindre qu’il vous arrive un accident voiture, avion, circulation pédestre, accident de vélo, faire une chute, etc. et, de fait, avoir peur de la mort. En effet, vous ne maitrisez, ni vous ni moi, votre avenir. Angoisse de mort imminente Ainsi, dans ce monde très agité et très accidentogène dans lequel nous essayons de vivre, vous pouvez avoir peur qu’il vous arrive quelque chose, et quelque chose de mortel en l’occurrence. Il est donc très difficile de se sentir en sécurité. Par exemple, de récents et dramatiques évènements nous ont montré que n’importe qui peut être victime d’une balle perdue. Ou être victime co latérale d’un évènement avec lequel vous n’avez rien à voir. Ou encore, être victime d’un accident de la route. Ou d’être écrasée par une voiture. Je sais, ce n’est pas très encourageant, mais c’est une réalité. La peur de la mort peut donc se concevoir comme étant une angoisse normale puisque vous pouvez craindre de perdre la vie tout d’un coup. De perdre le plaisir que vous avez à vivre. Comme de perdre ceux que vous aimez. Par exemple, la peur de la mort de vos parents. La difficulté réside dans le fait d’avoir ou non confiance en soi comme en la vie. En effet, comme vous n’êtes pas maitre de ce que vous ne savez pas, il se peut que cette peur de mourir vous obsède. Et ceci, au point que vous ne puissiez plus vous consacrer à votre quotidien. Donc, vivre, tout simplement. Les ruminations comme les pensées obsessionnelles sont deux des multiples symptômes de l’angoisse de mort imminente. Ces symptômes sont à l’identique de la peur de la mort au sens de l’angoisse de mort existentielle. Angoisse de mort La peur de mourir de façon soudaine La peur de mourir de façon soudaine tient, le plus souvent, à quelque chose qui a été perçu et vécu de façon traumatique L’accident ou le décès d’un proche. L’annonce de la mort d’une personne que l’on connaissait, laquelle annonce vous affecte au point de vous angoisser pour vous même. De façon inconsciente pour prenez acte de la fragilité de la vie. Sur la foi du décès soudain d’autres personnes, vous vous rendez compte qu’il peut vous arriver la même chose. Et là, commence l’enfer. Le moindre symptôme physique d’angoisse vous affole. Vous craignez de mourir d’une crise cardiaque. Alors, vous n’avez de cesse de contrôler les battements de votre cœur. Voire, vous commencez à rentrer dans un comportement hypocondriaque. Le moindre signe d’une maladie quelconque revêt un caractère immédiatement dramatique et mortel. La peur de mourir de façon soudaine vous obsède. Parfois au point que dans certaines situations de détresse, vous faites des crises de panique. Vous vous sentez oppressée? Angoisse de mort Peur de s’évanouir et de mourir Vous êtes convaincue que vous allez mourir sur le champ. Vous avez des vertiges ou la sensation de tanguer? Vous allez vous évanouir et mourir. La peur de mourir de façon soudaine est tellement préoccupante qu’elle prend la pas sur toutes vos activités au quotidien. Plus rien n’est léger. Tout est susceptible de représenter un danger de mort imminente. Tout vous fait peur. Vous n’êtes plus disponible pour vous même. Pour vos proches. Pour vous enfants. Et plus vous essayez de vous rassurer, pire c’est. Comme lorsque vous redoutez de vous endormir par peur de mourir dans votre sommeil. Angoisse de mort La peur de mourir dans son sommeil Dans la même veine que la peur de mourir de façon soudaine, les personnes qui ont peur de mourir pendant leur sommeil sont des gens qui ont peur de lâcher le contrôle. Peur de se laisser aller. En effet, quand on dort, on ne contrôle plus rien. Et, effectivement, une fois endormie, rien ne nous dit que nous allons nous réveiller je sais, c’est angoissant. Il suffit parfois d’une crise de panique nocturne, d’une sensation d’étouffer dans un réveil brutal et douloureux pour qu’une personne prenne peur à l’idée de se rendormir. Et, ce faisant, cette même personne va, dès le lendemain, après une nuit atroce dont elle se réveille fatiguée et angoissée, elle redoute la nuit suivante. Si je m’endors, que va t’il m’arriver? Vais-je mourir en dormant? Et si je meurs, que va t’il advenir de ma compagne? De mon compagnon? Que vont devenir mes enfants? Et de penser à tous les projets de vie qui ne vont pas aboutir. A tous ces risques incontrôlés, et incontrôlables, qui dénaturent le sens de leur vie. Alors, les personnes qui ont peur de mourir pendant leur sommeil se mettent à anticiper. Angoisse de mort La peur d’aller dormir Comme dans le cas de la peur de mourir de façon imminente, les personnes qui souffrent d’angoisse de mort soudaine obsèdent sur le moindre problème de santé qui peut les mener de vie à trépas. La suite, ou plutôt la conséquence, de cette peur de mourir en dormant est souvent la même. Les personnes concernées ont peur d’aller se coucher. Peur d’aller dormir. Tout en sachant qu’elles ont bien besoin de se reposer. Quand elles arrivent à s’endormir, elles se réveillent – souvent – brutalement. Si brutalement d’ailleurs que cela alimente leur peur de mourir en dormant. Elles n’arrivent pas à lâcher prise, ce qui les ramène au problème initial. Elles n’arrivent plus à dormir ce qui alimente leur peur d’être victime d’une maladie psychique et/ou physique à cause de cette peur de mourir dans la nuit, ou de mourir pendant leur sommeil. La boucle est bouclée. Elles ont ce sentiment terrible que ni leur vie ni leur mort ne leur appartient. Elles ne contrôlent plus rien. Comme dans le cas d’une angoisse de mort existentielle. Mais, comme vous le lirez par la suite, il existe des solutions simples et rapides à cet type d’angoisse de mort imminente, ou de peur de mourir en dormant. Angoisse de mort existentielle Mourir, c’est ne plus s’appartenir. C’est être physiquement et psychiquement désincarné. C’est n’être plus rien ni personne. Ou seulement dans le souvenir des autres. Une personne qui cherche à contrôler sa vie, tous les domaines de sa vie, peut aussi vouloir contrôler sa mort. Ne plus exister en tant que personne, en tant qu’identité, peut poser un problème terrible à la personne concernée. Mourir peut signifier ne plus avoir de sens dans la mesure où – jusqu’à plus ample informé – plus rien n’existe. D’aucuns, du fait de la religion à laquelle ils croient ou qu’ils pratiquent, peuvent ne pas rencontrer cette difficulté. De fait, mourir à un sens. A contrario, la personne qui a d’elle une haute estime agit sur sa propre image. Cette personne est actrice de sa vie. En contrôlant celle-ci, elle donne un sens à son identité. Elle existe par elle même. Grâce à elle même. Perdre ce pouvoir sur soi, comme sur les autres, a toutes les raisons de générer une angoisse. Une angoisse néanmoins légère, à propos de laquelle l’individu essaie de se rassurer. Jusqu’à ce qu’il y ait effectivement une perte de contrôle. Autant en ce qui concerne la peur de la mort, ou angoisse de mort, il ne s’agit pas fondamentalement de peur de mourir. Mais bien plus de peur… à vivre. Cela concerne donc une peur existentielle. Comme si l’angoisse de mort avait pour fonction de considérablement nous stresser. Ainsi, nous pourrions pas être suffisamment disponible pour nous consacrer à notre propre vie. A vivre donc… Angoisse de mort La perte de contrôle sur soi L’altération de la confiance en soi comme de l’estime de soi va contraindre la personne à renforcer le contrôle qu’elle a de sa vie. C’est ainsi qu’elle aura de plus en plus de mal à gérer ses angoisses. La perte du sens, donc de l’existence, va plonger la personne dans une angoisse chronique. Elle focalisera son attention sur ce problème de sorte à ne pas être victime de trouble panique. Ou, à tout le moins, de peur panique. Bien évidemment, l’angoisse de mort existentielle revêt un caractère de stress important. En effet, quelqu’un qui veut contrôler sa vie, nonobstant obsède à lui donner un sens à son sens à lui, est, le plus fréquemment, quelqu’un qui souffre d’un manque de confiance en soi renforcé par le contrôle ou les tentatives répétées de contrôle de soi et de sa vie. Cette personne, toute tendue qu’elle est à soigner angoisse de mort, ne peut lâcher prise. Elle ne peut se protéger du risque de ne rien contrôler. Il lui faut donc renouveler ses moyens pour vaincre les angoisses. Agir, ou plutôt réagir de la sorte, ne fera qu’enrichir le processus. Plus la personne aura peur de perdre le contrôle de sa vie, moins elle sera en mesure de gérer ses angoisses. L’angoisse de mort en psychanalyse En psychanalyse, la peur de la mort se rapporte à la perte de l’objet. C’est à die à la perte de soi. Le sujet. Il s’agit donc de la peur d’être d’être anéanti. Par soi. La vie. Les autres. Cela pose, s’il n’est besoin, la question du sens de la vie. Mais aussi de la vie après la mort. D’où l’intérêt de certaines personnes pour la spiritualité au sens religieux du terme. Elles remettent leur vie, et leur mort, à une entité, une croyance, qui leur assure la vie… éternelle. Sacré paradoxe! Dans cet entrelas inconscient quant à la peur de la mort, s’entrechoque la vision de soi, la vision de sa propre incarnation, celle du néant et, enfin, au clivage de la personnalité. C’est à dire une personnalité fragmentée. Ce qui est, le plus souvent, le propre » des personnalités psychotiques. Ces dernières ayant toutes les peines du monde à se rassembler, à ne faire qu’un. Dès lors, le principe de réalité, et ce qu’il est convenu d’appeler la pulsion de mort », ont des caractères trés fortement anxiogènes. Angoisse de mort La peur du néant Qui dit pulsion de mort, non pas au sens du désir de mourir, induit la mort du sujet. Partant, la fin, la mort, de tous les plaisirs possibles. Le principe de plaisir disparait donc au profit du rien. Du néant. En résumé, vous avez toutes les raisons d’avoir peur de la mort. D’avoir peur de votre propre mort. Certaines personnes nourrissent une certaine confiance en la mort. Une sorte de sérénité au sens où elles ont confiance en la vie. Elles se disent que leur mort viendra quand l’heure aura sonné. Ces personnes peuvent être affectées de façon ponctuelle par l’angoisse de mort. Les autres, celles qui souffrent d’angoisse de mort existentielle, sont dans une angoisse qui génère un stress important. Voire des troubles anxieux. Restent à déterminer les symptômes des angoisses de mort. Symptômes d’angoisse de mort L’angoisse de mort comme l’angoisse de mort imminente ou encore l’angoisse de mort existentielle génèrent des symptômes identiques. Seules les fréquences de ces symptômes peuvent faire la différence. Ces symptômes sont les suivants Pensées obsessionnelles Ruminations Phobie maladie, nourriture, bactéries, contamination, hypocondrie spécifique ou générale Comportement hypocondriaque Pour être bref, tous les symptômes associés à l’angoisse de mort sont des symptômes qui ont un lien fort avec un risque perçu. Qu’il s’agisse de maladie, ou d’accident. Non seulement à propos de soi mais aussi à propos des autres. Et, plus particulièrement de ceux que l’on aime. Ce qui peut vous rapprocher de l’angoisse de mort existentielle. Vous en rapprocher au sens de la peur de la perte de l’être aimé. Qu’il s’agisse, fondamentalement, de la mère et de l’amour de la mère. Comment gérer une angoisse de mort? La plupart du temps, les personnes victimes de cette forme d’angoisse commettent une erreur assez commune. Si, par exemple, je prends pour exemple l’agoraphobie, les gens ont le sentiment qu’ils vont mourir. Là, tout de suite. Bien sur, s’en suit une crise de panique. Et pourquoi cela? Tout simplement parce-que les personnes essaient de contrôler le problème. Ce qui le nourrit comme je l’ai maintes fois expliqué. Alors, comment gérer une angoisse de mort? Rationnellement, vous n’allez pas mourir. C’est une impression. Une peur bien compréhensible. Dès lors, il ne faut pas lutter contre elle. Sinon, vous alimentez ce qui s’appelle la métaphore du fantôme. Plus vous fuyez pour l’éviter, plus il vous court après. Ce qu’il faut faire, c’est, d’abord, ne jamais vous contraindre à vous rendre dans un lieu que vous redoutez. En tous cas, au début. La contrainte est la pire des solutions. Je vous explique dans le chapitre ci-dessous comment faire pour vaincre une angoisse de mort. Que faire quand on souffre d’une angoisse de mort? Voilà. Vous y êtes. Quelle qu’en soit la raison, vous avez cette terrible impression que vous allez mourir. Là, tout de suite. Alors, ce qui se comprend, vous paniquez. Un peu comme si vous sentiez que vous vous enfoncez dans des sables mouvants. Plus vous allez vous débattre, plus vous allez vous enfoncer. Dès lors, pour sortir de cette peur de la mort, il faut utiliser une méthode contre-intuitive. Le plus difficile est de lâcher prise sur l’aspect trés anxiogène de la situation. Je dirais que c’est quasi impossible. Pratiquer l’évitement et faire comme si de rien n’était participe à aggraver le problème. La plupart du temps, les gens pratiquent des exercices de respiration pour essayer d’être moins oppressés. Ce serait plutôt une bonne idée mais cela ne tient pas sur le moyen terme. La meilleure manière dont vous pouvez vaincre une angoisse de mort est de rentrer dedans! Il s’agit alors d’utiliser un exercice trés particulier spécifique à la thérapie comportementale. Il diminue trés fortement diminuer votre anxiété du moment. J’explique comment faire dans cet article Gérer l’angoisse grâce à une astuce extraordinaire . Comment soigner une angoisse de mort? L’exercice dont je viens de vous parler est intégré au programme thérapeutique que j’ai conçu pour soigner l’angoisse de mort. Mais, ce seul exercice ne se suffit pas à lui même. En effet, votre angoisse de mort, votre peur de mourir, est la conséquence d’un autre problème. Pour des raisons stratégiques, il est trés important de comprendre comment votre problème s’auto alimente. Seule l’approche comportementale est à même de vous aider à comprendre comment votre problème existe. Une fois cet éclairage amené, vous savez comment faire pour traiter votre angoisse de mort. C’est trés simple. Il vous suffit de suivre précisément les prescriptions qui vous sont présentées. Cela ne relève nullement du miracle ou de la magie. C’est une question de stratégie thérapeutique. C’est ce que je vous explique dans une vidéo de présentation de mon programme thérapeutique. Grâce à un tel programme, vous n’aurez plus peur de mourir aujourd’hui, et encore moins de mourir demain. Vous vivrez sereinement. Pour regarder cette vidéo de présentation, je vous invite à cliquer sur le formulaire ci-dessous. Peur de la mort Pourquoi avons-nous peur de perdre la vie thanatophobie? La peur de la mort est une crainte naturelle et essentielle à la survie de l’espèce. En revanche, quand cette peur se diffuse dans le quotidien, elle peut finir par se transformer en trouble anxieux et en phobie. On parle alors de thanatophobie et d’angoisse existentielle. Quand la peur de la mort empêche de vivre une vie heureuse et épanouie, votre réflexe doit consister à demander de l’aide pour vaincre cette phobie. Peur de la mort et angoisse existentielle La peur de la mort apparaît généralement pour la première fois autour de 7 ou 8 ans. C’est la preuve d’un développement neurologique normal. Ensuite, il est parfaitement normal de ressentir par moment une angoisse existentielle face à la pensée de sa mort, inévitable. Cette peur apparaît épisodiquement, mais elle souvent diffuse et difficile à définir précisément. Malgré tous nos efforts, l’idée de notre propre reste abstraite. Chez certaines personnes, l’angoisse existentielle prend une tout autre forme. La peur de la mort devient beaucoup plus concrète et se transforme en phobie. On parle alors de thanatophobie. Elle peut provoquer des crises de panique, souvent le soir ou la nuit. Le patient est obsédé par la finitude de son existence et la ressent comme une menace immédiate à son intégrité physique et mentale. L’angoisse existentielle se diffuse souvent dans le quotidien à travers la peur constante de ne pas vivre suffisamment. La peur de voir sa vie s’arrêter brutalement et de ne pas avoir le temps de donner vie à tous ses projets. Une telle éventualité interroge alors le sens de la vie. Pourquoi entreprendre tous ces projets de vie alors que je peux mourir demain? Certains patients qui en souffrent alternent entre des états de grande dépression pendant les périodes calmes de la journée et une hyperactivité épuisante pour l’entourage. Ils veulent absolument faire le plus de choses possible. S’ils disent souvent que c’est pour vivre pleinement, c’est aussi souvent pour ne pas se trouver seule face aux angoisses dans l’ennui. Peur de la mort Les symptômes de la thanatophobie La thanatophobie, malgré quelques spécificités, est une phobie comme les autres. Elle partage donc les symptômes typiques de la phobie avec les autres phobies les plus communes. Il n’est pas nécessaire d’avoir tous les symptômes pour être phobique, mais il faut en avoir suffisamment et pendant six mois au moins. Ces symptômes typiques sont Crises de panique Sensation d’étouffement Vertiges Insomnies la peur existentielle se manifeste souvent au moment du coucher Nausées À bien des égards, la peur existentielle de la mort produit une phobie unique en son genre. Les symptômes de la thanatophobie sont donc parfois très différents des autres phobies. Ils peuvent aussi beaucoup varier d’une personne à l’autre. Par exemple, certains patients vont développer une hypocondrie importante et éviter tous les lieux en rapport avec la mort cimetières, hôpitaux, enterrement, etc.. D’autres, au contraire, vont multiplier les conduites à risques et consommer beaucoup d’alcool et de drogues pour oublier leurs angoisses. Les conduites addictives sont en fait assez fréquentes chez les personnes anxieuses, lesquelles ne sont pas toujours phobiques. La dépression aussi est un symptôme fréquent de la thanatophobie. Peur de la mort Comment apaiser ce qui s’apparente à une phobie? Pour apaiser sa peur de la mort, il faut vaincre sa phobie et le trouble anxieux qui l’accompagne bien souvent. Pour cela, la meilleure solution reste la thérapie. Les psychothérapies qui utilisent la conversation et l’analyse ont prouvé leur efficacité. La thérapie permet d’analyser les origines de la phobie et de reconstruire un rapport plus sain à l’événement ou le traumatisme responsable. Cependant, il faut s’armer de courage car il s’agit là d’un travail analytique qui dure plusieurs années 5 à 10 ans. Depuis quelques années, l’EMDR semble produire d’excellents résultats. Cette technique exige néanmoins un long suivi au moins un an par un psychothérapeute avant d’être tentée. C’est le temps nécessaire pour que la confiance s’installe et que le thérapeute rassemble suffisamment d’informations sur vous. L’Assurance maladie recommande également désormais les thérapies comportementales et cognitives pour venir à bout de tous les types de phobies. Elles ont largement prouvé leur efficacité et semblent très bien fonctionner sur la thanatophobie à compter du moment où cette phobie résulte d’un traumatisme. Peur de la mort Les traitements médicamenteux Comme toutes les phobies, la peur existentielle peut aussi se traiter avec des médicaments. En fait, on va surtout pouvoir traiter l’anxiété et la dépression. Puisque la thanatophobie est presque toujours liée à l’un de ces deux troubles, elle disparaît en prenant des anxiolytiques ou des antidépresseurs. Ce n’est pas pour autant une solution miracle. Les médicaments n’agissent que tant que vous les prenez régulièrement. Malheureusement, les anxiolytiques ont des effets secondaires importants et ils sont dangereux pour la santé sur le long terme. Les antidépresseurs, de leur côté, perdent parfois en efficacité avec le temps. En fait, le traitement médicamenteux de la phobie n’est pas recommandé. Il peut aider les patients en leur donnant le courage nécessaire pour entreprendre une thérapie et sortir de la paralysie phobique. Sur le long terme, seule une thérapie comportementale pourra vraiment vous débarrasser définitivement de la phobie de la mort, de cette peur existentielle de la mort. Peur de la mort Comment s’en sortir grâce à la thérapie comportementale La thérapie comportementale, ou thérapie comportementale et cognitive TCC est mené par des comportementalistes professionnels. Ils emploient des outils cognitifs et des outils comportementaux pour venir à bout des troubles anxieux et des phobies. Ce sont des thérapies qui s’adaptent à tous les profils et à tous les troubles comportementaux. Le comportementaliste guide ses patients dans la compréhension du mécanisme de leur phobie pour les aider à progressivement lâcher prise sur leur peur de mourir. Cela permet de comprendre les origines de la peur et d’objectiver les pensées qui l’accompagnent. En prenant ce recul, le patient maîtrise davantage ses réactions puisqu’il est en mesure de les observer objectivement, de les comprendre et, partant, de ne plus en faire un problème. Le travail du comportementaliste consiste ensuite à accompagner son patient jusqu’à avoir totalement neutraliser sa peur. Avec des exercices réguliers, le patient lâche prise progressivement et directement quant à sa phobie et à ses sources. Grâce aux exercices cognitifs, il sera en mesure de prendre de la distance émotionnelle jusqu’à faire disparaître sa peur de mourir, que ce soit d’une façon imminente ou non. La thérapie comportementale issue de l’approche systémique de Palo Alto est très efficace et se suit avec une relative autonomie. Beaucoup de comportementalistes aident leurs patients à distance et obtiennent d’excellents résultats en quelques semaines seulement. J’en veux pour preuve le succès de ma méthode comportementale en ligne dont vous pouvez découvrir la vidéo de présentation en bas du présent article. Si vous souhaitez partage votre expérience, m’adresser un commentaire au sujet de cet article, ou m’envoyer un message, je vous invite à utiliser le formulaire en-dessous du présent article. Article rédigé par Frédéric Arminot, coach comportemental Spécialisé dans le traitement des problèmes dangoisse, d’anxiété, de dépression, de phobie, et de toc, il exerce depuis plus de 25 ans en qualité de comportementaliste. Ancien grand anxieux, et victime d’angoisses aux multiples conséquences des années durant, il a créé un programme de thérapie comportementale en ligne Le Programme ARtUS Cette méthode thérapeutique résout 16 cas sur 17, soit + 95 % de résultats. Frédéric Arminot Chaque citation exprime les opinions de son auteur et ne saurait engager Dicocitations. Oscar, la maladie, c’est comme la mort. C’est un fait, Ce n’est pas une punition. Eric-Emmanuel SchmittLe Dico des citations

cette maladie n est pas pour la mort